IV Les secteurs APEF sous l’angle du genre

1.4. Les hommes et les femmes face au salaire

Les salaires faibles et élevés plus présents chez les hommes

Les rémunérations journalières de moins de 100 euros et de plus de 200 euros sont plus fréquentes chez les hommes que chez les femmes. Notons toutefois une proportion plus importante de rémunérations de moins de 50 euros chez les femmes.

Les rémunérations « intermédiaires » plus fréquentes chez les femmes

Les salaires des femmes sont beaucoup moins dispersés, avec une plus forte proportion des salaires « intermédiaires » (entre 100 et 150 euros par jour) que chez les hommes.

Un salaire médian légèrement plus élevé pour les femmes

L’estimation du salaire médian montre que celui des femmes est très légèrement supérieur à celui des hommes. Ceci s’explique par la proportion importante d’hommes dans les ETA, secteur où le salaire est plus faible que dans les autres secteurs APEF.

Une augmentation généralisée

Le salaire a augmenté tant chez les femmes que chez les hommes, avec toutefois un tassement depuis 2013.

Une différence stable entre les hommes et les femmes

Le salaire médian estimé des femmes reste légèrement plus élevé que celui des hommes, avec un écart stable qui tourne autour de 2-3 euros.

Une situation influencée par le secteur des ETA

Le salaire plus élevé des femmes s’explique par la proportion importante d’hommes dans les ETA, secteur où le salaire est plus faible que dans les autres secteurs. On pourrait penser que cet effet serait compensé par la présence du secteur AF, très féminisé et avec également des salaires faibles. Il n’en est rien : en 2015, si on ne prend pas en compte les secteurs ETA et AF, le salaire médian des femmes est de 117,17 euros, celui des hommes est de 122,15 euros.