II Évolution globale de l’emploi dans les secteurs de l’APEF

1.1. Une augmentation constante du nombre de travailleur·se·s

Le nombre de travailleur·se·s continue à croître

Il y a en moyenne 1 839 travailleur·se·s de plus chaque année, soit un taux de croissance annuel moyen de 2,6%. Toutefois, la croissance diminue d’intensité entre 2011 et 2013 : un pic à 3,15% en 2010, suivi d’une diminution du taux de croissance dans les années suivantes.  En 2014, le taux de croissance culmine à nouveau à près de 3% pour redescendre autour de 2% à partir de 2016. Notons une chute importante en 2019 avec un taux de croissance de 1,23%.

Le volume ETP augmente également mais dans une moindre mesure

Le volume ETP augmente en moyenne de 1 281,2 unités par an, ce qui revient à un taux de croissance annuel moyen de 2,37 %. Ici aussi, on remarque un léger tassement de la croissance depuis 2011 et une reprise importante en 2015, ce qui permet au volume ETP de rattraper légèrement son retard. On observe une diminution de cette croissance à partir de 2017.

Le volume ETP moyen par travailleur·se en diminution

De 2008 à 2015, le volume ETP moyen par travailleur·se a globalement diminué, passant de 0,734 à 0,719. On observe ensuite une légère reprise avec un volume ETP moyen par travailleur·se remontant à 0,726 en 2016 et se stabilisant à 0,723 en 2019.

UNE MAJORITE DE TRAVAILLEUR·SE·S INTELLECTUEL·LE·S

A partir des codes travailleur·se·s utilisés par l’ONSS, on peut constater que 71% de la population totale sont des travailleur·se·s intellectuel·le·s, pour 27% de travailleur·se·s manuel·le·s. Les 2 % restants concernent la part d’accueillant·e-·s conventionné·e·s (code 497). Parmi l’ensemble des travailleur·se·s, près de 11% sont en situation de handicap et occupé·e·s dans une ETA. Enfin, un peu plus de 5% ont le statut ACS (Agent Contractuel Subventionné) ou APE (Aide à la Promotion de l’Emploi).

 

*Note méthodologique : Pour calculer le volume ETP moyen par travailleur·se, nous avons considéré l’ensemble des travailleur·se·s employé·e·s au cours du trimestre considéré et pas seulement ceux enregistré·e·s au 31 décembre, cela pour être cohérent avec le mode de calcul du volume ETP (cf. chapitre méthodologique).